Étape 1 : février 2019 : être en échec thérapeutique et décrocher le précieux courrier qui permet d’accéder au service de neuro stimulation. On envoi un dossier, il passe en commission d'étude et ensuite on décroche un RDV.
Étape 2 : juillet 2019 avoir un rdv faire le point et découvrir qu’il y a une montagne de pré requis.
* être à plus de 12 mois de la dernière chirurgie, c'est nécessaire pour poser un diagnostique officiel/reconnu de neuropathie séquellaire
* être diagnostiqué avec des neuropathies (c'est une grille d'évaluation)
* imagerie IRM propre = pas de conflit
* scanner = arthrodèse fusionnée
* avoir testé sans résultat les antidépresseurs efficaces sur les neuropathies
* avoir testé sans résultat les anti épileptiques efficaces sur les neuropathies
* il faut que les neuropathies aient un fort retentissement sur le quotidien du patient, là aussi ce sont des pages et des pages de grilles à remplir.
* supporter ET être soulagé par le tens.
* plus on est jeune plus ils sont réticents
Étape 3 : si on a vraiment pas de bol (parce que oui à ce stade là on est plus proche de l'épave en terme d'autonomie que de la personne en bonne santé) et qu'on passe tous les pré-requis (dans mon cas j'ai du repasser un an et demi en centre antidouleurs pour tester les médicaments avant de remplir toutes les cases) on passe à l'étape suivante avec une nouvelle liste de pré requis

* IRM médullaire haute définition colonne vertébrale complète (histoire d'éliminer des conflits et sténoses plus haut)
* EMG en hospitalisation de jour
* évaluation psychiatrique (pour voir si le mental va supporter le fait d’être électrifié à vie et le fait et que ça ne permet pas de revenir à une vie normale)
* consultation avec l'anesthésiste qui sera au bloc avec le neurochir.
La suite au printemps quand j'aurai passé tout ça.
Je vous souhaite de bonnes fêtes de fin d'année.
Enat