Ça y est. Je fais partie du clan des « vissées »
Je suis de retour pour les nouvelles. Je n’avais pas trouvé jusqu’à présent assez de force pour vous écrire debout car la position assise m’a été interdite pour 2 longs mois
Je vous préviens, cela va être un pavé !J’avais la trouille mais tellement mal que je n’avais plus beaucoup de choix. L’intervention devenait ma seule issue de secours pour aller mieux.
J’ai été opérée à Montsouris le 12 février (7 jours d’hospi). Tout s’est très bien passé. Chirurgien, équipe médicale au top et super gestion de la douleur.
Ensuite, j’ai été transférée au centre de réadaptation Laennec pour un mois. La première semaine, mon moral et mon physique ont été mis à dure épreuve car une jeune infirmière sadique m’en a fait baver
Quand j’avais très mal, je sonnais, temps d’attente interminable avant qu’elle n’arrive et quand elle était enfin là, elle gueulait tout le temps. La goutte d’eau qui a fait déborder le vase : un matin, elle passe pour les constantes et après prise de tension, elle m’arrache brutalement le tensiomètre du bras 
Une nuit, ne dormant pas car trop de douleur, et pas envie de me faire engueuler encore, j’ai même appelé le service d’orthopédie de Montsouris à 5 h 30 du matin pour leur demander un transfert ailleurs. Je n’avais qu’une qu’envie, quitter ce centre. Je ne me sentais pas en sécurité. J’ai fini par demander un rdv avec le directeur. C’est une cadre de santé qui m’a écoutée et dès le lendemain elle m’a transférée au rdc dans une chambre individuelle. Le reste de mon séjour s’est bien déroulé. Ce qui est dommage c’est que la 1ère semaine j’étais très douloureuse et j’aurai bien aimé être soulagée comme à la clinique. J’ai eu une tension très basse tout le temps de mon hospi, entre 8 et 9. J’ai fait un peu de kiné soft mais j’avais souvent des vertiges.
Autre chose, c’est très difficile de manger allongée. J’ai essayé la position assis-debout et cela m’a déclenché plein de coups d’épée dans les lombaires. Couchée avec la tête légèrement relevée, on s’en met partout. Autre calvaire : la constipation. Mon transit s’est arrêté 9 jours et j’avais des douleurs atroces dans les intestins comme si un poing ou des Alliens
se baladaient dedans. Ils m’ont transférée aux urgences pour suspicion d’occlusion intestinale. Aujourd’hui encore je souffre de constipation chronique malgré la prise de pruneaux, figues, légumes, pain complet, Hepar, etc.Bref, revenons à nos moutons, j’étais bien contente de rentrer chez moi à la mi-mars, avec portage de repas et aide à domicile une fois par semaine et prise d’antalgique systématique. J’ai arrêté d’en prendre au bout d’une quinzaine de jour et maintenant qu’en cas de douleur. Dans l’ensemble, ça va. Il y a des jours avec et des jours sans où sans raisons apparentes, peut-être des micro-torsions, je ressens des coups d’épée ou des tiraillements dans les lombaire.
Il y a une quinzaine de jours, j’ai eu une grosse frayeur
Suite à une crampe nocturne au mollet, j’ai du faire un faux mouvement en attrapant mon mollet. Pendant plus d’une semaine mes anciennes douleurs sont revenues en allant crescendo. L’impression d’avoir un pavé entre l’aine et la fesse, cheville prise dans un étau et fourmillements intenses. En plus de la douleur, mon moral a chuté car j’avais l’impression d’avoir fait tout ce parcours du combattant pour rien. J’ai discuté avec une patiente à Laennec qui m’a fichue la trouille. C’est la 3ème fois qu’elle subit une arthrodèse car les deux précédentes greffes osseuses n’ont pas pris.
Je vous avais prévenus que j’écrirais un pavé
J’espère que vous allez bien les anciens et les nouveaux vissés
J’ai été assez occupée. J’ai un autre problème de santé qui me prend la tête. Je fais de la rétention urinaire et suis obligée souvent de pousser avec mes abdos pour uriner. L’urologue veut que je me sonde partiellement pour voir les résidus post-mictionnels et ça me rappelle de mauvais souvenirs.
(je ris jaune) et je me demande même si je n'ai pas une grosse tuile de ce côté là. Je commence à me poser des questions. Déjà que je fais de la rétention urinaire, la constip n'arrange rien. Je vois mon médecin traitant mercredi, je vais faire le point avec lui.
Cela fait donc pas mal d'années que je ne marche pas à ma guise à cause de ces foutues douleurs. Bien sûr j'ai accepté. Je ferai tout ce que je peux pour donner une chance à mon corps de se remettre, même si je sais que je ne retrouverai jamais le dos de mes 20 ans. J'en aurai bientôt 60 en août. Mon Dieu, cela me fait flipper 
Je vais devenir une senior 
Je déteste le changement aux dizaines 
