J'ai decouvert ce forum grâce au blog d'Altéa. Excellente initiative car il apporte le soutien et la bonne humeur indispensable dans ces moments compliqués. Cela fait quelques jours que je vous lis et je me suis dit qu'il était temps de me présenter!
Je suis une femme de 42 ans. Maman de deux jeunes enfants de 3 et 6 ans.
En 2009, j'ai du me faire opérer d'un spondylolisthésis de grade 3 avec qui je cohabitais depuis l'enfance. Une sciatique s'était installée petit à petit, mais c'est une simple chute qui a tout précipité: en quelques mois, les symptômes se sont aggravés : irritabilité de la vessie, douleurs, blocages puis faiblesse musculaire (je tombais) qui a nécessité une prise ne charge rapide (arthrodèse postérieure avec cage l5/s1).
Avec du recul, je pense qu'il m'a fallu bien 2 ans pour me remettre et retrouver une vie normale. J'ai eu 2 beaux enfants et je vivais quasi sans douleur (hormis pendant les grossesses).
Seuls les longs trajets en voiture restaient pénibles, quelques douleurs par ci par là, mais en gros, mon dos se faisait oublier la plupart du temps !
Cet été, tout a basculé. Réveillée un matin avec un méga lumbago. Puis des petites douleurs un peu partout dans les jambes se sont installées par périodes à la marche. Bref, une impression que mon vieil ennemi, que je croyais mort et enterré, refaisait surface ! J'ai donc fais des examens, pas trop inquiète quand même (ces douleurs apparaissaient par périodes pour se faire totalement oublier à d'autres), et là, douche froide : l'étage du dessus (L4/L5) a cédé.
La vertébré est "sortie de ses gonts" (luxation) sans fracture pourtant, et se déplace en permanence. A l'irm sur le dos elle est bien à sa place, et debout elle tombe en spondylo grade 2/3. Le disque est très fatigué, écrasé sur l'avant (les vertèbres se touchent à l'avant quand je suis debout), mais encore trop épais pour permettre une stabilisation naturelle. Les 4 chirurgiens que j'ai consulté sont unanimes : il faut étendre l’arthrodèse en rouvrant par derrière. Bref j'ai gagné le gros lot. Ils me donnent au maximum quelques mois.
Le hic c'est qu'ils ne m'expliquent pas vraiment pourquoi j'en suis arrivée là. L'un m'à juste dit que ma cambrure naturelle n'avait pas était respectée et que les autres étages essayaient de compenser. Le pire c'est que contrairement à la première fois où j'étais censé être réparée "à vie", ils sont très évasif cette fois sur les risques que ça continue aux autres étages. En gros, il faut m'opérer mais peut être que ça va recommencer car l'extension va créer des contraintes mécaniques supplémentaires.
Je me sens totalement perdue. Je ne me vois pas du tout revivre ça. Je ne peux même pas me consoler en me disant que j'aurais moins mal après, car là, ça va pas trop mal et je ne sais que trop bien à quoi m'attendre au niveau convalescence, hic

Désolée pour le roman:) C'est dur d'être brève !