Dans l’ensemble ca va, bon ok je vous entends déjà râler et dire « tu parles d’un compte rendue »
Je commence au retour dans la chambre, dans le brouillard avec ma meilleure amie la pompe à morphine, elle ne me quittera pas pendant 3 jours, fidèle au poste nuit et jour.
Les grands moments de solitude ont commencé le lendemain quand la kiné est venue pour me mettre debout et faire mon premier tour de couloir, donc assise sur le lit, c’était pas trop mal, et hop debout, cool pas mal, un pied devant l’autre, ca fourmille un peu mais ca va enfin pas longtemps car le tournis arrive, demi tour retour dans la chambre avec le passage à la salle de bain pour le petit brin de toilette.
Assise devant le lavabo, l’eau froide coulant à flots car je sens le malaise arriver et cette foutue sonnette à 3km, dans un sursaut d’élan (allez mettez toute votre imagination dans le sursaut) j’arrive à l’atteindre et l’aide soignant à me récupérer juste attends avant de m’étaler comme une crêpe.
Retour dans mon lit bien contente.
Les jours se sont suivis mais ne ses sont pas ressemblés, j’ai réussi à faire les tranchés dans le couloir avec mes copines de la chambre d’à coté, plus belles les unes que les autres avec notre pyjama et nos bas de contention.
Le seul truc que je n’ai pas réussi à faire c’est me mettre assise pour les repas, le malaise me guettait à chaque fois prêt à me sauter dessus.
Le retour à la maison, en voiture, allongée sur le coté avec mon corset et mon oreiller, je m’attendais à pire que ca donc c’était une bonne surprise.
A la maison j’ai pris d’assaut la méridienne avec son sur matelas Ikea et je ne l’ai plus quitté encore maintenant.
Coté douleurs, je n’en ai jamais vraiment eu, beaucoup de sensation désagréable mais pas de douleurs a proprement dit, je n’ai presque pas pris de médicaments, mis à part un daffalgan dans la journée et un miolastan au coucher.
Tous les jours ou presque une petite ballade, au début sans le corset mais je me suis vite aperçue que c’était beaucoup mieux avec, ca me permettais de marcher plus longtemps.
J’ai eu des fourmillements et des tiraillements dans la jambe environ 2 mois, 2 mois ½.
La position assise est mon pire cauchemar, le petit déjeuner ne durait pas très longtemps et les autres repas se faisaient sur le canapé.
La fin de la convalescence, je me suis forcée à rester assise de plus en plus longtemps une semaine avant de reprendre le travail, j’ai enlevé le corset pour marcher ou les déplacements en voiture et les courses.
Les courses c’est le pire car station statique aux caisses, s’il y a du monde faut jongler et il n’est plus possible de faire un évitement donc c’est chaud, car forcément les gens ne font pas attention mais ne peuvent pas se douter que vous avez un problème.
Reprise du travail a M+3, j’attaque ma 3eme semaine de reprise, mon amie m’enmène et vient me chercher la plupart du temps, heureusement car les quelques fois ou j’ai du prendre les transports ca été dur.
Je bosse assise toute la journée, je peux heureusement me lever et aller faire une petite promenade mais dans la pratique c’est pas évident. J’ai une RQTH, on a fait une demande pour un siège de bureau, mais il ne va pas arriver avant 15 jours, le reste du bureau est aménagé de façon à ce que tout soit a porté de main. Aujourd’hui ca va de moins en moins bien, les douleurs dans le dos ont repris et dans la jambe autant dire que je suis dépitée, j’ai fait ma forte tête a vouloir reprendre et à temps complet alors que mon amie voulait que je demande un mi temps thérapeutique, j’aurai du l’écouter. Du coup je ne sais plus quoi faire, je suis en vacances à la fin de la semaine prochaine mais je sais que je ne vais pas pouvoir tenir jusque là. J’ai commencé la kiné et pour l’instant vu que j’ai mal, le kiné me masse, les tensions sont montés jusque dans le cou, il faudra consacrer une séances sur le coup j’ai les tendons tendus.
Conclusion l’opération s’est bien passée, la consolidation est faite, pas de trop de douleurs, c’était gérable même sans medocs en faite tout aller bien jusqu'à la reprise du boulot
comme dis dans un autre topic, les vagues c'est méchant 
, et ma dernière semaine a été très dure, j'ai même eu très peur car un soir je ne pouvais plus du tout bouger tellement la douleur était intense 
une douleur qui partait du milieu des fesses et descendait jusqu'au genou, pour pas faire de jaloux c'était des 2 côtés. Je n'avais que des codolipranes et miorel, je me suis un peu shooté avec les moyens du bord. Je suis restée tranquille tout le reste des vacances 
style moi je reste là toi continue de marcher 
, elle décide donc de me faire sortir avec une ordonnance de morphine 
et continues à nous tenir informé.
quand je vais lui dire que j'ai été manipule par la médecine du travail, car en y réfléchissant tout,part,de là plus la reprise du taf à temps pleins trop rapidement
d'un autre côté je n'en doutais pas.
[/align]