Sur les conseils de Mika91 je vais essayé de vous décrire mon parcours et visiblement mes bêtises
J'ai connu ma première sciatique à l'âge de 16ans. A 20ans je rentrais dans les lombalgiques chroniques et je commence à être suivie par une kiné qui pratique de biokinergie. Une révélation cette technique basée sur les points d'énergie et les noeuds. Je tiens comme ça avec des séances d'entretien.
A 28 ans, suite à ma première grossesse j'ai une sciatique avec une semi paralysie de la jambe. Séance de kiné 2 fois par semaine et exercices sur le ballon + corticoides et je m'en sors.
Je tiens encore quelques années puis à 31ans, les crises sont de plus en plus fréquentes on se décide enfin à faire un irm. Discopathie dégénérative en L5-S1 modérée et débutante en L4-L5. Je continue la cortisone en cas de crise associé à la kiné en cas de forte douleurs un anti-inflammatoire dont j'ai oublié le nom.
2e grossesse, les crises recommencent et plus fortes, nouvel irm et là, pas de surprise la discopathie s'est accentuée avec des pincements, bombements discaux. Je consulte un premier chirurgien qui conclut : perdez du poids + traitement tramadol, miorel, et je ne sais plus quoi + balnéothérapie. Ok on essaie. Pas concluant, je ne supporte aucun médicament donc je le rappelle. Il me dit c'est ça ou je vous soude les vertèbres... Prise de panique, j'ai fuit.
Je retourne voir mon généraliste et lui explique. Il me redonne de la cortisone et de l'izalgi et une lettre pour aller voir un rhumatologue.
Lors de la consultation avec le rhumatologue, nous évoquons la possibilité des infiltrations mais selon lui elles seront inefficaces car mes douleurs sont trop diffuses et installées. Il me dit qu'au vu de mes intolérances et allergies médicamenteuses, la prise en charge medicamenteuse est très bien. Il me donne cependant l'izalgi en traitement de fond car il faut baisser mon seuil de tolérance à la douleur afin qu'elle ne s'installe plus.
Je continue ma petite vie entre douleurs, medicaments, balnéo et kiné. Puis un jour une patiente de ma kiné me conseille d'aller sur Paris demander un nouvel avis.
En 2019, je prends rdv avec le professeur Poignard à l'institut du rachis parisien. Une révélation, je passe une heure avec quelqu'un de très humain qui me dit que je suis largement opérable au vu de l'état de mes disques. Cependant il comprend que je ne suis pas prête, il me propose de tester le programme de rééducation du rachis dans une centre de rééducation. Je passe 5 semaines encadrée par des spécialistes kiné, apa, ergo, balneo, psy, dieteticienne. Ma faiblesse et mes douleurs de la jambe gauche ont disparu. Je peux à nouveau marcher correctement, me baisser en faisant attention. Cela tient un an. Je retourne le voir en mai dernier car cette fois c'est dans la jambe droite. Cette fois l'opération est inévitable. Je fais une grosse dépression et me retrouve avec 30 kilos de trop. On prévoit une intervention un an après pour que je sois dans de meilleures conditions physiques.
Malgré une reprise du travail a temps partiel, les douleurs sont difficilement supportables, je prends des izalgi et de l'acupan pour tenir. En janvier je craque et on programme l'opération. À ce stade, j'espère être elligible au prothèses discales... Sauf que j'ai trop attendu, c'est trop abîmé... On programme une double arthrodèse par voie antérieure le 13 février 2024.
Finalement, après "ouverture", il me pose une cage intersomatiques de 1,2cm avec greffe osseuse en L4-L5 et une cage de 1,4cm en L5-S1 avec greffe. Il constate une faiblesse et renforce donc le tout par une ostheosynthese. Après 4h de bloc je retourne dans ma chambre sans morphine car impossible de la supporter même avec des antivomitifs puissants.
Dès le lendemain plus aucune douleur au dos. Seul le ventre est douloureux et gonflé.
Je rentre chez moi à j+2. Je ne dois pas m'asseoir sauf pour aller aux toilettes avec un rehausseur. L'assise haute est tolérée mais tellement inconfortable que je préfère rester debout. A J+4, 1ère balade 700m en 20min on est loin du marathon mais ça va. Aucune douleur. Et apparemment c'est là que je commence les bêtises
Le lendemain repos complet, le jour suivant je fractionne les balades. La 1ère dans le parc qui me fatigue car il y a quelques dénivelés. La 2e autour du lotissement. Le soir je dors mieux, pas de sensation de jambes lourdes ou de douleurs dans les hanches.
Aujourd'hui je vais bien, j'ai arrêté les antidouleurs la journée. Je fais un peu de ménage et rangement. Tout se fait sans me pencher. Je ne fais des choses qu'à ma hauteur. Repos en début d'après midi et ce soir repas en famille. Moment agréable mais le repas nécessite que je reste debout en statique trop longtemps donc ce soir repos + izalgi et acupan.
Voilà mon long récit et mes 1ères bêtises. Après avoir parcouru le forum je vais tenir mes fesses tranquilles le plus possible pour une hyperactive.
Bonne soirée
Et merci d'avoir lu jusqu'au bout