Des petites victoires au jour le jour
Oui je confirme, de ne plus en avoir m'a aussi libéré le bassinMarie Claire a écrit :Je note par contre que les vis cassées te laissent plus d'amplitude de mouvement, je me doutais que ces vis sont beaucoup plus contraignantes qu'ils ne veulent bien nous le laisser entendre...
C'est complexe d'essayer d'analyser le pourquoi de ma réaction... Ce n'est pas quelque chose avec lequel je suis à l'aise, je n'ai pas l'habitude de fuir, je suis d'ordinaire active, volontaire voire revendicative... De plus j'aime prendre le temps d'analyser les choses, d'essayer d'y mettre des mots... Ne nous voilons pas la face, je crois que j'ai fait ma première dépression, non ? En douce, en sourdine, j'ai réussi à me voiler la face, à duper mon entourage (c'était facile, j'avais des circonstances atténuantes, pas facile de se retrouver sans parents à 40 ans alors qu'on est dans un état physique qui se dégrade...entre autres choses).Altea91 a écrit : Et autre chose souvent remarqué ; les gens qui vont le plus mal ne postent plus en général (n'est-ce pas Rose ? (ah non je n'ai cité personne)) !
) , tu seras peut-être être d'accord avec l'idée que les tartines ne me font pas peur, que je développe souvent, bref je parle, je parle, je parle, j'écris, j'écris, sur mon fil, sur ceux des autres... Le fait de tout arrêter sans jamais prévenir, je réalise que c'était ma manière inconsciente de signifier que j'étais au plus mal... Purée ça fait 20 ans que je râle en demandant à mon mari, mes enfants, mes proches de mettre des mots sur leur malaise, leur ressenti, ça fait 2000 ans que la littérature ne parle que de cela et quand je dois l'appliquer à moi-même c'est la panne sèche... 
), il m'est arrivé de pester contre ma situation, de m'emporter face aux délais trop longs à mon goût, mais je n'avais jusqu'alors jamais perdu ni l'espoir ni mon optimisme... Je finissais souvent mes posts par une note d'optimisme, un lueur d'espoir si ténue fût-elle ... Durant ma retraite (ça fait moine bouddhiste zen) j'avais perdu tout cela. Je ne voyais pas d'avenir possible si ce n'est ce cercle sans cesse répété de la douleur : je restais concentrée sur ce qui m'affligeais, ce à quoi je voulais échapper, dans une continuité douloureuse que rien ne semblait pouvoir stopper. Impossible pour moi d'évoquer l'avenir, le présent était trop encombré de douleur qui court-circuitait tout. La confiance qui m'a toujours habitée, a vacillé, a déserté... Mais sans cette confiance c'est comme si je n'avais plus prise sur le monde, comme si je ne pouvais plus m'y intégrer... comment redonner courage aux autres dans ces conditions ? Comment accorder crédit à leurs propos même les plus sincères ? Je ne pouvais plus ni donner, ni recevoir... 
) et ça compresse la racine nerveuse...d'où des douleurs neuropathiques en recrudescence...
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Pourrais-tu les mettre sur la galerie ?Rose a écrit :je vous assure que mes clichés sont impressionnants- hyperlordose massive
)... après l'intervention je sentais un changement de posture, oui mais j'ai senti mon bassin reprendre sa place initiale et c'est comme si maintenant il poursuivait son chemin... et avec les mêmes objectifs que le ballon. Ça s'achète en magasin de matériel médical. Tu peux demander une prescription (après l'avoir essayé, bien sûr...) : une partie ou totalité est remboursée ; tout dépend de ton statut. C'est vraiment génial ! 
