Je suis rentrée le 16 juillet à 16 heures à la Clinique du M à Montpellier. La veille j’avais eu droit à mes deux litres de Colopeg afin d’aider le chirurgien. Confiante, je suis reçu par une infirmière qui me donne le kit de bienvenue. Un sachet avec ma tenue pour le lendemain. En guise d’apéro deux autres sachets de fortrans et un lavement de fou. Je crois que ça a été la plus mauvaise soirée avant l’opération. Tellement, que j’ai été obligé d’appeler une infirmière pour me donner de quoi me soulager les douleurs créer par le passage des selles liquides et l’utilisation prolongé du papier toilette de la clinique.
Visite de l’anesthésiste, je suis opéré à 8h00, le lendemain. Après un repas sans résidus gros dodo je suis vidé dans tous les sens du terme. J’ai envie de rentrer chez moi.
Réveil à 6h30, douche pré opératoire, je m’habille en bleu. Le brancard arrive vite, je suis dans la salle d’attente dans le hall du bloc, avec d’autres personnes. Je rassure un monsieur âgé qui va être opéré de la carotide. Il a peur, je crois que de le rassurer me rassure aussi.
Je suis au bloc, on m’installe, me pique, me parle, je suis dans une espèce de brouillard bizarre. J’ai froid, et je me demande si, j’ai bien fait, si ça va aller, je veux rentrer chez moi, tout de suite. Je commence à pleurer.
Les infirmiers du bloc, deux hommes me parlent, me rassure, mais je ne les entends pas. L’un me demande qu’elle musique je veux écouter pour me détendre. Je ne réponds pas j’ai laissé mon cerveau, je ne sais pas où, mais je n’ai pas l’impression d’être présente. Il met la musique de gammes of trônes. Moment horrible.
Le chirurgien passe, il me dit que ça va aller, qu’il ne faut pas pleurer. J’ai froid et j’ai envie de me moucher. L’anesthésiste arrive, je le préviens encore une fois que mon cœur bas à 50 bat/min. Il me dit que le produit va me faire un peu mal en passant, que je respire, bien dans le masque. Je m’endors dans un râle.
Je me réveille ouf

Le chirurgien passe le soir, il me dit que tout s’est bien passé, que c’était facile de m'opérer. Il rigole de me voir prostré. Il me propose de me mettre assise, je ne suis pas encore bien réveillée, ça fait du bien d 'être assise. Il me montre le scan ou on vois les cages. En fait, je suis tellement shooter que c'est flou. On me lave, me masse, me retourne, moi je dors. Je ne sonne que pour dire que je veux des anti-douleurs. On me fait manger une compote et un yaourt, les meilleurs de ma vie.
J+1 je dois aller en chambre. La convalescence va commencer. je peux mettre la suite dans " après l 'opération si ça intéresse ou pas "
