Nerf sciatique durée des troubles sensitifs
Message posté... : lun. 16 févr. 2015 20:31
Nerf sciatique pronostic :
Il faut toujours être prudent dans les atteintes du sciatique : sur 55 cas, il y avait 17 compressions, 23 cas traumatiques (fracture du fémur, luxation), 15 cas médicaux. Il y avait 32 atteintes isolées du nerf sciatique et 23 atteintes du sciatique + un autre (NGS et NGI). Lors des atteintes associées, l’atteinte est le plus souvent et dans ce cas, le pronostic de récupération est très mauvais. S’il y a une atteinte totale des ischio-jambiers, le pronostic de récupération du sciatique est très mauvais. Pour les muscles de la loge postérieure de la jambe, ils sont toujours touchés dans l’atteinte du sciatique. Pour les muscles de la loge antéro externe, l’atteinte est grave dans ¾ des cas (très mauvais pronostic). Il y a toujours des troubles sensitifs constant, sévères et étendus :
si hypoesthésie dans un seul territoire radiculaire : bon pronostic.
Si hypoesthésie dans deux territoires : mauvais pronostic.
Anesthésie : mauvais pronostic dans ¾ des cas.
Troubles de la sensibilité profonde : mauvais pronostic dans 2/3 des cas.
Délai de récupération :
¾ des cas : 5 mois pour les troubles associés.
Pour les ischio-jambiers : dans 2/3 des cas dans les 8 mois.
Pour la loge postérieure (TS) : 2 ans voir plus.
TP et orteils : pendant 1 an.
Pour la loge antéro externe : la récupération est généralement mauvaise mais l’amélioration peut intervenir jusqu’à 1 voir 2 ans. Si le sujet récupère avant 6 mois, le pronostic est favorable par contre si après 6 mois, le pronostic est réservé. La récupération motrice doit se faire dans les 7 mois, la récupération sensitive dans les 15 mois. Les douleurs causalgiques disparaissent dans la moitié des cas. Si les douleurs apparaissent secondairement, c’est un facteur de mauvais pronostic. On n’envisage jamais de chirurgie avant 9 mois voir un an : elle permet d’avoir un pied souple, facile à appareiller ou une arthrodèse de cheville à 90°. Il y a des zones critiques plus exposées : le pelvis (à la sortie), dans le canal sous pyramidal car le nerf est contre le bord tranchant de l’épine ischiatique. Au niveau de la fesse, il peut y avoir une compression par contact sur les tubérosités ischiatiques. Au niveau de la cuisse, il peut être comprimé entre la ligne âpre en avant, le long biceps en arrière et le grand adducteur en dedans.
RETOUR DE LA SENSIBILITÉ :
Dans certaines lésions, il peut exister des dysesthésies douloureuses dans le territoire d’innervation du nerf avec hyperesthésie douloureuse, associées à des douleurs ascendantes jusqu’à la racine du membre.
On peut également avoir des douleurs causalgiques à type de brûlures ou de broiement.
Le retour de la sensibilité est long et il peut s’échelonner sur 2 ou 3 ans en fonction du site lésionnel.
Au début, on assiste à la récupération d’une sensibilité de protection et ce n’est que tardivement que l’on a la récupération de la sensibilité discriminative.
On peut également s’aider des tests de reconnaissance des objets les yeux fermés ou des tests utilisés pour la rééducation de la sensibilité.
Dans d’autres cas, il persiste une hyperesthésie gênante et une sensibilité au froid difficile à calmer.
Les techniques de rééducation de la sensibilité peuvent réduire ces effets néfastes (désensibilisation par vibrations et stimulation électrique transcutanée).
La sensibilité est cotée selon les critères du MRC.
– S0 : pas de récupération ;
– S1 : récupération d’une sensibilité profonde ;
– S3 : récupération d’un certain niveau de sensibilité douloureuse sans hyperesthésie ;
– S3+ : récupération d’une discrimination de deux points, mais anormale ;
– S4 : récupération complète de la sensibilité avec discrimination normale.
Il faut toujours être prudent dans les atteintes du sciatique : sur 55 cas, il y avait 17 compressions, 23 cas traumatiques (fracture du fémur, luxation), 15 cas médicaux. Il y avait 32 atteintes isolées du nerf sciatique et 23 atteintes du sciatique + un autre (NGS et NGI). Lors des atteintes associées, l’atteinte est le plus souvent et dans ce cas, le pronostic de récupération est très mauvais. S’il y a une atteinte totale des ischio-jambiers, le pronostic de récupération du sciatique est très mauvais. Pour les muscles de la loge postérieure de la jambe, ils sont toujours touchés dans l’atteinte du sciatique. Pour les muscles de la loge antéro externe, l’atteinte est grave dans ¾ des cas (très mauvais pronostic). Il y a toujours des troubles sensitifs constant, sévères et étendus :
si hypoesthésie dans un seul territoire radiculaire : bon pronostic.
Si hypoesthésie dans deux territoires : mauvais pronostic.
Anesthésie : mauvais pronostic dans ¾ des cas.
Troubles de la sensibilité profonde : mauvais pronostic dans 2/3 des cas.
Délai de récupération :
¾ des cas : 5 mois pour les troubles associés.
Pour les ischio-jambiers : dans 2/3 des cas dans les 8 mois.
Pour la loge postérieure (TS) : 2 ans voir plus.
TP et orteils : pendant 1 an.
Pour la loge antéro externe : la récupération est généralement mauvaise mais l’amélioration peut intervenir jusqu’à 1 voir 2 ans. Si le sujet récupère avant 6 mois, le pronostic est favorable par contre si après 6 mois, le pronostic est réservé. La récupération motrice doit se faire dans les 7 mois, la récupération sensitive dans les 15 mois. Les douleurs causalgiques disparaissent dans la moitié des cas. Si les douleurs apparaissent secondairement, c’est un facteur de mauvais pronostic. On n’envisage jamais de chirurgie avant 9 mois voir un an : elle permet d’avoir un pied souple, facile à appareiller ou une arthrodèse de cheville à 90°. Il y a des zones critiques plus exposées : le pelvis (à la sortie), dans le canal sous pyramidal car le nerf est contre le bord tranchant de l’épine ischiatique. Au niveau de la fesse, il peut y avoir une compression par contact sur les tubérosités ischiatiques. Au niveau de la cuisse, il peut être comprimé entre la ligne âpre en avant, le long biceps en arrière et le grand adducteur en dedans.
RETOUR DE LA SENSIBILITÉ :
Dans certaines lésions, il peut exister des dysesthésies douloureuses dans le territoire d’innervation du nerf avec hyperesthésie douloureuse, associées à des douleurs ascendantes jusqu’à la racine du membre.
On peut également avoir des douleurs causalgiques à type de brûlures ou de broiement.
Le retour de la sensibilité est long et il peut s’échelonner sur 2 ou 3 ans en fonction du site lésionnel.
Au début, on assiste à la récupération d’une sensibilité de protection et ce n’est que tardivement que l’on a la récupération de la sensibilité discriminative.
On peut également s’aider des tests de reconnaissance des objets les yeux fermés ou des tests utilisés pour la rééducation de la sensibilité.
Dans d’autres cas, il persiste une hyperesthésie gênante et une sensibilité au froid difficile à calmer.
Les techniques de rééducation de la sensibilité peuvent réduire ces effets néfastes (désensibilisation par vibrations et stimulation électrique transcutanée).
La sensibilité est cotée selon les critères du MRC.
– S0 : pas de récupération ;
– S1 : récupération d’une sensibilité profonde ;
– S3 : récupération d’un certain niveau de sensibilité douloureuse sans hyperesthésie ;
– S3+ : récupération d’une discrimination de deux points, mais anormale ;
– S4 : récupération complète de la sensibilité avec discrimination normale.