Arthrodèse lombaire

Bonsoir,

Sur les bons conseils de Marp, voici donc un sujet un peu plus à sa place pour continuer à débattre du sujet
Je vais essayer de reprendre le fil des conversations à partir d'ici

Valuna a écrit :J'ai mal pour toi juste de lire 4 jours de salon, ce qui sous-entend 10h debout ou pas loin ?
La vache... Je viens de faire 2 jours de formation où c'était station assise obligé (ce qui n'est pas mieux) et trajets en voiture, tramway, marche puis pause déjeuner en bus et re-marche...bref, je suis essorée ! J'ai marché en tout et pour tout 3kms dans la journée et je suis éreintée. Lyrica, je le supporte pas ou comment avoir la gueule de bois 24h après ; a part la codéine, la cortisone qui commencent à être en limite d'effet. Donc tu auras compris, je compte les jours qui me séparent de l'opération et je ne suis pas passée par l'étape infiltration, mon rhumatologue ma de suite dit que ca ne serait d'aucun effet. Mon neurochirurgien a confirmé de suite après examen de l'irm, scanner et radios dynamiques. Reste vigilant quand même et...bon salon !

Oui, 7H30 - 20H30 pour aujourd'hui... c'est bon j'ai ma dose !! - Cerise sur le pompon, j'ai du crapahuter pour rejoindre un dîner avec un client... mal placé pour le métro, trop court pour un taxi... (manque le smiley sado maso là...). Bon rien d'inattendu et douleur habituelle. Franchement je ne me plains pas car contrairement à toi je ne souffre pas assis, et je supporte le Lyrica (que j'ai oublié de prendre ce matin, forcément). Je comprends bien ton impatience ! Si ca devait piquer comme ça sans répit, je péterais un plomb...
Tu as encore beaucoup de contraintes pro comme ça avant l'opération ?

Comment vois tu les prochains mois, les prochaines années ?

Si les étirements et le renforcement musculaire des abdos et du dos arrivent à soulager tes douleurs et te ramener à une vie "normale", je pense que tu peux essayer de faire tirer. Sinon ... il faudra penser à rencontrer des spécialistes et à voir ce qui est envisageable (fuis ceux qui te parleront d'infiltration et de thermo-coagulation !). L'option "ferraille" n'est peut être pas la seule à envisager (c'est du titane, hyper tendance !!!).

Un point à prendre en compte : les nerfs ont une sorte de "mémoire" de la douleur : plus ils sont comprimés ou malmenés longtemps, plus ils sont susceptibles de rester douloureux longtemps, après l'opération.

Je me dis que si tu es arrivé ici (sur le fofo), c'est que l'une des options commence à prendre le dessus ... Je le répète souvent, nous pouvons t'aider à te poser des questions mais les réponses t'appartiennent.

Bonne méditation.

Oui, c'est la bonne base de réflexion. Une chose est claire, je ne supporte pas - par principe - de rester sans progresser. Mais j'essaye des trucs. Là, l'infiltration n'a rien fait du tout, sans grande surprise. Je crois un peu plus à la musculation. Le pb est d'arriver à concilier mon indiscipline chronique, mes horaires de boulot totalement élastiques et fantaisistes plus mes voyages, le tout avec une rééducation sérieuse. J'ai besoin d'être coaché mais pas le temps pour l'organiser. Je tente la rééducation / musculation en balnéo en décembre si j'arrive à trouver un créneau à la clinique et après on avise.

C'est sûr que l'opération reste une option pour moi, mais j'ai besoin de conforter une orientation, que je n'ai pas encore prise. Je ne vais pas prendre la tête de tout le monde longtemps avec mes doutes, ça serait lourdingue à la longue !!! Toutes vos histoires donnent des perspectives intéressantes et j'en tire de l'inspiration et des réflexions plus malignes que quand je résonnais tout seul dans mon coin. En attendant, je continuerai à partager mes sensations et je les confronterai à vos expériences

(Si en plus on se marre bien à raconter quelques bêtises ici et là, ça ne gâche rien !!!)

Et j'ai loupé ta première question... Les prochains mois je les vois bien... après c'est plus flou ! En clair, si je sens que je ne progresse pas, c'est que je régresse (trop fort ).
Donc ça serait potentiellement un déclencheur.

La décision n'est pas facile à prendre et tu l'as déjà bien compris. Il faut résoudre une équation à plusieurs inconnues : douleur, vie familiale, vie professionnelle, appréhension...

La musculation, si elle est adaptée, ne pourra te faire que du bien. Mais il faudra t'y astreindre régulièrement ... et pour ça, on ne peut pas t'aider !

Phako a écrit :La musculation, si elle est adaptée, ne pourra te faire que du bien. Mais il faudra t'y astreindre régulièrement ... et pour ça, on ne peut pas t'aider !

AHHH ??? Trop trop déçu... Mais vous ne servez à rien alors !!!

Moi j'arrivais à faire tous les exercices que nous avaient montrés les kinésithérapeutes, les préparateurs physiques, rencontrés dans les deux centres de réeducation que j'avais fréquentés... 2h de "musculation abdo gainage renforcement musculaire" , 1/2 h d'étirement et 2 h de marche...par jour !!! Mais voilà j'étais en arrêt ! Je me suis refait une slhouette, je me suis aperçu que j'avais des muscles dont j'ignorais jusqu'à l'existence... Mais je n'ai pas réussi à résoudre l'équation qui incluait le travail.... Impossible ! D'ailleurs dès le week-end, quand la vie de famille, la vie sociale reprenait le dessus, je ne tenais pas le planning !
Cela dit, c'est vrai, ça fait un bien fou mais dans les conditions privilégiées où j'étais, c'est-à-dire en arrêt sans perte de salaire... Quant à me lever 2h plus tôt pour entretenir mon corps, je suis désolée, je n'en suis pas capable !
En outre, cet entretien physique ne m'a pas permis d'échapper à l'intervention, parce que parfois le problème n'est pas seulement musculaire.
Cela dit, je ne pousse pas à la chirurgie, mdr, je n'ai d'action dans aucune clinique !!!

Alors là Rose, tu me fais un plaisir énorme. une grand MERCI. Je culpabilise à mort de ne pas tenir un planning de sport, et enfin je trouve quelqu'un qui me fait sentir à nouveau humain sur ce sujet et pas juste une loque !! J'en ai marre de devoir expliquer que la vie normale, donc le boulot et la famille ça prend 99% du temps, et que les 1% restant à soi, ben t'as pas envie de faire des abdos ou du gainage;
Bon me refaire une silhouette ne serai pas du luxe... au passage... Mais c'est vrai que avoir les conditions pour pouvoir y travailler n'est pas évident. Déjà que je loupe un RDV de kiné sur 2...

Je crois que je me suis mal exprimé par rapport à l'activité physique. Je vais essayer de le refaire :

Si tu ne souhaites pas te faire opérer tout de suite, il faudra probablement passer par du renforcement musculaire (abdo., dos, psoas etc). Si tu n'arrives pas à t'y astreindre régulièrement, ce ne sera sans doute pas suffisant pour te permettre de tenir. Je n'envisageait pas le sport comme outil de remise en forme ou de modelage de silhouette mais plus comme une alternative au bistouri.

Est ce plus clair ainsi ?

Pour la remarque "Mais vous ne servez à rien alors" : les zôtres je ne sais pas, mais moi, c'est une certitude ! Pire, je me demande si je ne suis pas nuisible ...

Phako a écrit :Je crois que je me suis mal exprimé par rapport à l'activité physique. Je vais essayer de le refaire :

Si tu ne souhaites pas te faire opérer tout de suite, il faudra probablement passer par du renforcement musculaire (abdo., dos, psoas etc). Si tu n'arrives pas à t'y astreindre régulièrement, ce ne sera sans doute pas suffisant pour te permettre de tenir. Je n'envisageait pas le sport comme outil de remise en forme ou de modelage de silhouette mais plus comme une alternative au bistouri.

Est ce plus clair ainsi ?

J'avais bien compris, mais ça ne se vit pas toujours... c'est un drame chez moi...
Pour la silhouette, c'est une autre motivation, la cerise sur le pompon si tu préfères !
Je suis parfaitement dans cette voie : sport en alternative au bistouri... Personne ne sais si ça va marcher, mais c'est le pari à faire. Ça vaut le coup de tenter; C'est seulement compliqué au niveau organisation...

Phako a écrit : Pour la remarque "Mais vous ne servez à rien alors" : les zôtres je ne sais pas, mais moi, c'est une certitude ! Pire, je me demande si je ne suis pas nuisible ...

C'est une décision qui ne se prend pas à la légère chaque personne est différente, a sa propre histoire. Si tu arrives à gérer avec le traitement et la kiné c'est bien. Attention une intervention comme celle ci aura des contraintes sur ta vie professionnelle.

Oui, c'est une alternative intéressante à l'opération, elle vaut le coup d'être tentée si tu t'en sens capable, et si ça ne fonctionne pas tu auras déjà retrouvé une meilleure forme physique qui ne peut qu'être un plus

Idem presque plus de sport depuis ma reprise... Pas bien mais peux pas tout faire moi non plus

bathug a écrit :C'est une décision qui ne se prend pas à la légère chaque personne est différente, a sa propre histoire. Si tu arrives à gérer avec le traitement et la kiné c'est bien. Attention une intervention comme celle ci aura des contraintes sur ta vie professionnelle.

Oui justement ça c'est un gros problème... J'ai potentiellement de moins en moins peur de la perspective de l'opération, à force de vous lire - quoi que les post post-op / convalescences sont quand même majoritairement IMPRESSIONNANTS ! Mais dans cette hypothèse, je n'ai pas encore trouvé la solution pour le coté boulot. Je travaille dans une petite entreprise ou les absences sont quand même impactantes. Je peux arriver à envisager de bosser moins, mais pas du tout un arrêt complet ! Bon le télétravail reste tout à fait envisageable, mais ça fait pas tout et du coup ce point là me perturbe. Je continues à cogiter ...

Ne compte pas continuer à travailler tout de suite après l'opération, c'est juste impossible !

Il ne faut surtout pas que ça soit le job qui te retienne, n'oublie pas que les cimetières sont pleins de gens irremplaçables qui ont été remplacés.
Vient un moment où il faut penser à soi, c'est pas ton employeur qui va le faire, et tu n'es pas payé à la hauteur du sacrifice que tu t'impose, d'autre part, si tu es arrêté aussi souvent que je l'ai été les derniers mois, ça perturbe tout le monde, «il es la ? Il n'est pas là...»

Le boulot a un poids énorme dans la prise de décision mais aussi sur la convalescence, à avoir repris trop tôt je me suis retrouvée (même si ce n'est pas la principale raison) à subir une 2e intervention, si tu regarde sur le forum tout ceux qui ont eu au max 3 mois de conval, tous disent que c'est trop peu. Une fois que tu as réussi à déculpabiliser envers le taf, ça va beaucoup mieux.
MC a raison, il n'y a rien de plus CH..... à gérer dans une entreprise une personne qui est là par intermittence.

Si tu commence à envisager l'opération, compte tenu de l'état de forme que tu nous décris, ça te laisse le temps de t'organiser et éventuellement de prévoir ton remplacement temporaire dans ta boîte.
Tu seras plus efficace une fois "réparé" et je pense que ton boss ne sera pas fâché lorsque tu iras le trouver en annonçant : " Je dois me faire opérer du dos, ça va me laisser "out" pour au moins 4 mois. L'opération n'est pas urgente et je te propose de réfléchir à la meilleure façon de palier à mon absence. Que penses tu de l'idée de former untel ou untel ou éventuellement de prendre un(e) jeune en apprentissage ou un(e) intérimaire ou un(e) consultant(e) (je ne sais pas si la nature de ton job le permet ...)? Je te propose de le former jusqu'à ce qu'il/elle soit opérationnel(le) et de programmer mon opération et mon absence à ce moment là. L'hospitalisation étant relativement courte, je pourrai assez rapidement me connecter pour intervenir en télétravail. Pour de courtes périodes au début et de plus en plus longues au fur et à mesure de ma convalescence. Il va de soi que je resterai joignable pour donner un coup de main, dans la mesure de mes capacités physiques."

Si j'étais ton boss, en entendant ça, je pleurerais d'émotion (mais je ne t'augmenterais quand même pas ...)

Les douleurs te laissent du temps, réfléchis, étudie, planifie. Mais garde à l'esprit que ton état ne peut pas s'améliorer. Tu peux stabiliser la situation (je souhaite sincèrement que tu y arrives grâce à l'exercice), mais tu devras envisager une solution plus "impactante" un jour ou l'autre...

Je te prends comme RRH... ou avocat, selon le degré de bêtise que j'aurai fait ! OK ?

Blague de coté, oui j'ai le temps de me préparer, mais étant très impliqué dans mon boulot et ma boite, c'est psychologiquement perturbant. Marie Claire à raison, et je suis aussi un fan de cette maxime sur les cimetières pleins de gens indispensables, cependant je n’envisageait pas une absence du boulot aussi définitive !!!!

Et il est parfois plus facile d'envisager un remplacement "pour de bon" que temporaire... Et puis j'aime bien me croire indispensable, zut quoi
En fait, j'ai la chance d'aimer mon job, dans lequel je suis très impliqué - 18 ans de boite, depuis sa création, effectif 38 personnes maintenant, cadre dirigeant... et on est en forte croissance, donc à fond. Je vous assure, c'est pas si évident... Alors oui heureusement, le télétravail existe ! mais bon... [tempête sous un crâne]
Ce n'est pas que j'envisage clairement l'opération, je n'ai pas d'avis tranché, et je ne suis pas immobilisé... Donc je cherche déjà à lever les obstacles si cela devenait nécessaire. C'est une forme d'anticipation...
J'y pense forcément car par exemple là j'ai bien senti passer les 4 jours de salon : maintenant c'est 7/8 minutes debout max sans trop de douleurs. Au delà, ça pique bien comme il faut, et donc assise activement recherchée ! Je médite, je médite...

Atchoom a écrit :Je te prends comme RRH... ou avocat, selon le degré de bêtise que j'aurai fait ! OK ?

... suis hors de prix

Ne fais pas de projet après l’opération. Je me suis fait opérer en novembre 14 j'avais dit à mon cadre qu'il pourrait compter sur moi en avril, mai max et nous sommes début octobre, je suis toujours en maladie ça va faire 11 mois et je ne suis pas prête de reprendre et je vais même devoir suivre des formations pour être reclasser.

Pour moi ton parcours dans ta boite est justement un facteur pour que ça roule et que tu reprennes dans de bonnes conditions ensuite. Tes collègues savent ton investissement ils savent donc aussi que si tu prévois une telle absence c'est que c'est nécessaire.
Et en effet si l'opération se décide il faudra prévoir le temps nécessaire pour te retaper. Ça ne marchera que si tu arrives à lâcher prise avec le travail

À lâcher prise avec le travail et après d'être rendu compte par toi-même que les alternatives auront été vaines là...j'ai beau essayer, je comprends pas, quelqu'un peut m'éclairer ?! . Je ne parle pas de gainage 10 minutes le matin mais d'une véritable prise en charge en centre de rééducation, à la journée, avec un programme adapté à tes lombaires ! Mais cela aussi demande que le travail passe en arrière-plan pour un moment d'une durée incertaine !!
Bon courage dans tes réflexions méditatives !

Aaaaaaaaaaatchoum, comment va aujourd'hui ? Tu n'es pas venu postillonner ?

Je poursuivais sur l'idée d'emotiti sur le travail.
Pour accepter l'intervention, il faudra laisser le travail de côté mais aussi être persuadé qu'une meilleure condition physique (style RFR) ne suffira pas forcément à éviter l'opération.
C'est le chemin que j'ai suivi, Sand, rééducation, infiltration, rééducation bis. Ce n'est qu'une fois avoir tenté des alternatives à l'opération, qu'une fois que j'ai compris qu'elles ne fonctionnaient pas, que j'ai accepté l'idée de l'opération...
J'espère avoir été plus claire ! Le lâcher prise, selon moi, est valable pour le boulot mais aussi sur les parades à l'intervention (sinon on se dit toujours mince la rééducation aurait pu marcher !)

p'titflamme a écrit :Aaaaaaaaaaatchoum, comment va aujourd'hui ? Tu n'es pas venu postillonner ?

Me voilà. Ben j'ai la crève... ... J'envisage sérieusement de changer de pseudo... ! La crève c'est NUL !
Pouah. J'ai le nez pris mais c'est la tête que ça me prend
Voilà. Pas de raisons de me plaindre, surtout ici ! Mais juste envie de rââââler.

Sinon ça baigne. Et toi ?

Rose, je te rejoins. Quand j'aurai la conviction d'avoir été au bout des alternatives, ça sera plus facile intellectuellement.
Il m'est arrivé de voir l'opération comme une solution de facilité, un truc magique qui rend mieux tout de suite. Bref, idéal pour un flemmard comme moi ! Mais bon, on est pas chez les Bisounours, tant pis. Va falloir que je me remue la couenne.