AnSo

[Altea91]

Ah oui... c'est vrai que je suis drôle ?

[caprice]

coucou tiki
y'a pire y'en a qui demande des C2 a la sécu alors tu vois tu peux encore abuser... je dis pour ma titesoeur "zack"
et en vrai il faut prendre son temps ce n'est pas quand tu seras en fauteuil que tu te diras "ha mince si j'avais su..." c'est la santé avant "TOUT" toi, ta famille .. quand les gamins seront en âge de t'oublier si tu n'as pas fait ce qu'il fallait... ce ne sont pas les gamins qui viendront t'épauler tu seras seule avec tes emmerdes alors tu fais bien.. et garde la conscience tranquille, pense à TA GUEULE et TON DOS na!!!!!
tu as mal tu ne bosses pas et tu vas à la rivière..... et tu t'en fous du quand dira t'on......
allez moi je suis avec toi,...... et hop le chef d'ailleurs il mérite un averto!!!!!
bisous bisous

[AnSo]

Merci Caprice, t'es chou
C'est clair que j'ai toujours fait passer le boulot avant le reste, je ne m'écoutais pas... avec l'année que je viens de passer, j'ai changé ma vision des choses. J'ai bien compris que non, je n'aurais pas de médaille si je vais travailler alors que je n'en suis pas capable. Et non, je n'aurais pas non plus la reconnaissance de mes collègues. Alors zut, je m'occupe de moi et de ma santé!
Samedi soir, j'ai fêté mon anniv avec des amis et j'ai un peu trop tiré sur la corde (ménage + cuisine), la fin de soirée a été dure, et là je passe à la caisse. J'ai super mal. Donc repos repos repos!
Bisous bisous

[Amandine]

Salut Titi,
moi aussi j'ai toujours fait passer mon boulot avant tout, jusqu'à aller à l'école aphone pendant quinze jours, coincée du dos à quatre vingt dix degrés, et encore j'avais des parents d'élèves qui trouvaient que c'était dommage que je ne fasse pas de classe verte cette année!!!
Puis tout s'est effondré, impossible de continuer comme ça, le dos m'a lâché, mais aussi mes épaules (tendinites chroniques aux deux épaules depuis deux ans, opérée d'une épaule il y a six mois et bientôt de l'autre...)
Très peu de parents se sont manifestés pendant mon arrêt maladie après l'opération, pourtant j'habite dans un village. Bien sûr, il y a les enfants, mes élèves, qui eux me manifestent beaucoup d'affection, et c'est LE PRINCIPAL!
Ce matin, j'ai fait la pré rentrée avec mes collègues car je garde la direction pendant mon arrêt maladie. C'était dur psychologiquement parce que je suis en train de me rendre compte que les gens pensent que puisque tu as été opéré, au bout de deux mois, t'es forcément guéri. Ils attendent que tu dises: "c'est fini, tout va bien, c'est derrière moi". Or non, je suis encore en pleine convalescence, c'est pas parce que les gens me trouvent bronzée que je suis guérie! Bises à toi Titi.

[AnSo]

Je me retrouve complètement dans ce que tu dis Amandine. Moi aussi j'allais au boulot coûte que coûte, j'ai déjà fait une année avec 0 absence (mais ça ne voulait pas dire que je n'étais pas malade) et les autres années, on pouvait compter les absences de l'année sur les doigts d'une seule main.
Comme toi, l'année dernière, tout est parti en vrille. Je n'allais pas bien physiquement. Je n'arrivais plus à faire classe, il m'arrivait de mettre les élèves quelques minutes en autonomie juste pour m'asseoir et souffler ou alors de me tourner pour que les élèves ne me voient pas pour pouvoir grimacer de douleur, il n'y avait plus aucun plaisir à travailler. Et des problèmes persos ne sont ajoutés. J'ai fait une dépression, gros ras le bol.
Le plus difficile je trouve, c'est que personne ne peut vraiment comprendre ce que l'on vit (ici c'est différent ), les collègues ne comprennent pas. Je n'ai jamais voulu étaler mes soucis de santé ces dernières années, je prenais sur moi. Et j'en ai entendu des vertes et des pas mûres comme "moi aussi j'ai mal au dos, t'as qu'à mettre une ceinture comme moi". Là, j'étais choquée Comment pouvait-on juger de l'état de santé de quelqu'un sans connaître cette personne (ni même ses soucis de santé finalement). Les remarques de ce genre m'ont ouvert les yeux et j'ai commencé à penser à moi.
Mais aujourd'hui c'est vrai que c'est difficile d'expliquer ce que l'on ressent, les douleurs d'aujourd'hui sont différentes de celles d'hier. Oui je peux aller faire les courses et me balader, mais non, je peux pas reprendre le travail... les gens ne comprennent pas forcément.
En tout cas, j'espère que ta pré-rentrée s'est bien passée, que ce n'était pas trop dur physiquement. Tu fais comment pour gérer la direction si tu es chez toi? (question bête peut-être ) pourquoi tu n'es pas remplacée à la direction?
Bises

[Altea91]

J'ai porté un Lombostat pendant 4 mois. Outre le fait que ça m'ai protégé, cela a aussi montrer aux autres l'étendu de ma convalescence et quand ils te voient avec un truc qui part des fesses pour aller au dessus du pectoraux ils voient que c'est du lourd, pas juste une ceinture lombaire.
Tu leur a dit que tui avais des vis dans le dos ?

[Amandine]

Oui, Titi, moi aussi je suis allée au boulot malade les précédentes années, j'ai même pris mes enfants malades à l'école pour ne pas manquer un jour d'école (d'ailleurs mon fils ne m'a toujours pas pardonnée de l'avoir allongé dans un bureau par terre avec une bassine à côté pour vomir quand il avait une gastro... ).
Pour la direction, j'ai négocié avec l'IEN de la conserver pendant mon arrêt maladie, car je ne voulais pas imposer ça à mes collègues, que je maîtrise bien à force les logiciels de direction, que j'ai l'habitude, et que ça me permet de garder un pied dans l'école. J'habite à 5 mn de l'école, j'y vais tous les jours pour accompagner mes gamins. Je réponds aux mails de chez moi et je fais tout le reste par ordinateur.
Aujourd'hui je suis restée toute la matinée à l'école + de 13h à 15h 30.
Quand je suis rentrée, je me suis allongée, j'avais le dos lourd et douloureux, c'est la première fois que je tenais aussi longtemps sans me reposer. Ensuite je suis allée chez mon médecin traitant pour mon arrêt maladie. Il m'a dit: "je t'arrête jusqu'à quand?", je lui ai répondu que je ne savais pas, mais que là , je ne pouvais pas reprendre en tout cas. Il m'a fait un arrêt jusqu'au 30 septembre, et il m'a dit: "et puis après, on verra". Pas facile de me sentir en position de demander des arrêts comme ça. Mon chir ne me suit plus, il a délégué ça au médecin traitant, qui lui est très sympa, mais n'a pas forcément l'expérience des suites opératoires d'une arthrodèse. Voilà!
Bises Titi, allez, des rentrées, on en fera d'autres!!!

[xjog]

La conscience professionnelle, c'est tout à l'honneur de celui qui en est animé, mais cela ne doit pas occulter la conscience de sa santé, combien même on exercerait un métier dit non pénible.
En plus de 40 ans de <carrière >, j'ai le souvenir de ne m'être arrêté que deux fois deux mois pour une thyroïdedectomie et une fracture de l'humérus. J'ai aussi le souvenir d'être aller travailler avec des béquilles. Je n'ai pas voulu écouter mon dos et tout juste en retraite je viens de rejoindre la communauté des arthrodèsés.
Alors tant pis pour les collègues et même certains proches, si même après l'opération on est pas tout de suite <opérationnel>.