par O0oaurelieo0o » ven. 19 oct. 2018 01:25
Bonsoir,
Si je vous écris c'est pour expliquer la situation que je vis indirectement.
Ma maman s'est faite opérée il y a déjà quelques années et depuis sa vie a basculé. Ma maman était avant l'opération très active et adorait la vie.
Pour commencer, suite à de très fortes douleurs, elle consulte. Le diagnostic est vite posé, il s agit d un bec de perroquet et l'opération est nécessaire.
Quelques semaines plus tard, ma mère est opérée mais au réveil elle ne sent pas bien. Plusieurs semaines de kiné et de rééducation (dans un centre) lui sont nécessaires afin de marcher de manière autonome.
Un retour à la maison est enfin envisagé après 3 semaines de revalidation. Mais il se passe quelque chose... les douleurs sont toujours présentes et s'accentuent avec le temps au point que marcher et rester assise devient un supplice. En consultation le chir lui fait passer des examens afin de voir ce qu'il se passe. Et là, pour lui, rien à faire... il faut être patient.
Ma mère réclame son dossier médical afin de demander un avis ailleurs mais celui ci ne peut être rendu pour cause de problème informatique.
Sans dossier ma mère part donc pour un autre avis ou on lui dit qu' il faut absolument retirer la cage d'arthrodèse car une des vis est placée dans le nerf, ce qui justifie ses douleurs atroces.
L'opération a lieu avec un suivi kiné intense, clinique de la douleur, traitement lourd, hypnose et j'en passe. Progressivement, des béquilles lui sont nécessaires pour faire des déplacements. Autant vous dire que le moral n'est pas là car nous sommes à presque 1 an post-op et la situation est de pire en pire.
Ma maman, à cause de ça, a du arrêter de travailler et sa vie sociale en a pris un coup. Son moral est au plus bas mais on la soutient et elle est forte. Elle continue la kiné mais les progrès ne sont pas au rdv et la douleur est toujours présente, parfois moins ressentie grâce à la morphine à forte dose ou l'accoutumance de cette douleur devenue sa compagne de vie.
Aujourd'hui, nous sommes quelque années plus tard et la situation est telle que le médecin traitant a dit à ma maman qu' elle finira ses jours en fauteuil. Depuis elle se déplace toujours avec ses béquilles et depuis peu, elle doit utiliser une tribune qui lui permet de mieux marcher avec un meilleur soutien. Quel progrès pour elle mais aussi quel coup pour le moral de se dire qu'a 54 ans on en a besoin.
Ce fut une étape difficile que l'acceptation de cette tribune. Depuis quelques moi, les douleurs qui étaient jusque là gérable grâce à beaucoup de repos et des doses monstrueuses d'anti douleurs et de morphine se sont réveillées.
Deux infiltrations sous radio ont été réalisées. Ces dernières l'ont bien soulagé pendant 4 mois et maintenant la douleur revient de manière démesurée. Autant vous dire que le moral n'y est pas. Elle me dit souvent qu'elle n'en peut plus, qu'elle préférait mourir.
Le jugement pour erreur médicale est tombé. Ce médecin a été reconnu coupable après des années et des entretiens plus que difficiles moralement car ne se le cachons pas, ils traitent les victimes comme des moins que rien juste pour espérer que la personne abandonne.
Moralement ma mère est vraiment pas bien isolé malgré nos efforts, mal dans sa tête et dans sa peau. Je ne sais plus quoi faire, je vis très mal la situation.
Je me suis donc dit qu'en parler avec des personnes qui auraient un vécu similaire pourrait peut être nous aider.
Bonsoir,
Si je vous écris c'est pour expliquer la situation que je vis indirectement.
Ma maman s'est faite opérée il y a déjà quelques années et depuis sa vie a basculé. Ma maman était avant l'opération très active et adorait la vie.
Pour commencer, suite à de très fortes douleurs, elle consulte. Le diagnostic est vite posé, il s agit d un bec de perroquet et l'opération est nécessaire.
Quelques semaines plus tard, ma mère est opérée mais au réveil elle ne sent pas bien. Plusieurs semaines de kiné et de rééducation (dans un centre) lui sont nécessaires afin de marcher de manière autonome.
Un retour à la maison est enfin envisagé après 3 semaines de revalidation. Mais il se passe quelque chose... les douleurs sont toujours présentes et s'accentuent avec le temps au point que marcher et rester assise devient un supplice. En consultation le chir lui fait passer des examens afin de voir ce qu'il se passe. Et là, pour lui, rien à faire... il faut être patient.
Ma mère réclame son dossier médical afin de demander un avis ailleurs mais celui ci ne peut être rendu pour cause de problème informatique.
Sans dossier ma mère part donc pour un autre avis ou on lui dit qu' il faut absolument retirer la cage d'arthrodèse car une des vis est placée dans le nerf, ce qui justifie ses douleurs atroces.
L'opération a lieu avec un suivi kiné intense, clinique de la douleur, traitement lourd, hypnose et j'en passe. Progressivement, des béquilles lui sont nécessaires pour faire des déplacements. Autant vous dire que le moral n'est pas là car nous sommes à presque 1 an post-op et la situation est de pire en pire.
Ma maman, à cause de ça, a du arrêter de travailler et sa vie sociale en a pris un coup. Son moral est au plus bas mais on la soutient et elle est forte. Elle continue la kiné mais les progrès ne sont pas au rdv et la douleur est toujours présente, parfois moins ressentie grâce à la morphine à forte dose ou l'accoutumance de cette douleur devenue sa compagne de vie.
Aujourd'hui, nous sommes quelque années plus tard et la situation est telle que le médecin traitant a dit à ma maman qu' elle finira ses jours en fauteuil. Depuis elle se déplace toujours avec ses béquilles et depuis peu, elle doit utiliser une tribune qui lui permet de mieux marcher avec un meilleur soutien. Quel progrès pour elle mais aussi quel coup pour le moral de se dire qu'a 54 ans on en a besoin.
Ce fut une étape difficile que l'acceptation de cette tribune. Depuis quelques moi, les douleurs qui étaient jusque là gérable grâce à beaucoup de repos et des doses monstrueuses d'anti douleurs et de morphine se sont réveillées.
Deux infiltrations sous radio ont été réalisées. Ces dernières l'ont bien soulagé pendant 4 mois et maintenant la douleur revient de manière démesurée. Autant vous dire que le moral n'y est pas. Elle me dit souvent qu'elle n'en peut plus, qu'elle préférait mourir.
Le jugement pour erreur médicale est tombé. Ce médecin a été reconnu coupable après des années et des entretiens plus que difficiles moralement car ne se le cachons pas, ils traitent les victimes comme des moins que rien juste pour espérer que la personne abandonne.
Moralement ma mère est vraiment pas bien isolé malgré nos efforts, mal dans sa tête et dans sa peau. Je ne sais plus quoi faire, je vis très mal la situation.
Je me suis donc dit qu'en parler avec des personnes qui auraient un vécu similaire pourrait peut être nous aider.