Pile poil 1 semaine depuis l'opération...
Suite du post que j'avais créé dans la partie opération en cours : Kissajo vissée
Je vous ai parlé des 2 premiers jours, avec mes vomissements, la prise en charge nullissime de la douleur, mon retournement de matelas et mon yaourt périmé

Après une deuxième nuit horrible à l'hôpital, j'avais décidé de m'allonger le moins possible à cause des douleurs qui augmentaient +++ une fois allongée.
J'ai donc alterné entre le fauteuil, les 100 pas dans le couloir et le lit (le moins longtemps possible).
Le neurochirurgien est arrivé en même temps que mon plateau repas qui lui a fait tordre le nez

Les infirmières lui avaient déjà fait un topo des 36h passées. Lorsqu'il a demandé comment j'allais en ce dimanche matin, je lui ai répondu que j'irais certainement mieux avec une autre literie ! Il était malheureusement conscient du problème... Je ne me voyais pas passer une autre nuit comme ça mais je ne me sentais pas capable de rentrer en taxi avec les douleurs.
Il m'a donc demandé ce que je voulais faire : rester pour être moins douloureuse ou rentrer en ambulance le jour même.
En effet le protocole veut que les arthrodésés rentrent à J+2 , assis... J'ai adoré son franc-parler lorsqu'il a dit: "De toute façon on s'en fout, et la sécu qu'elle paie une nuit d'hospitalisation ou un retour en ambulance, ça lui revient au même !"
J'ai bien entendu choisi le retour couchée

Après lui avoir proposé de partager mon repas, invitation déclinée car il avait bien mieux à la maison, il est parti donner les consignes aux infirmières.
J'ai pris le temps de savourer mon dernier repas à la clinique


Grosse surprise pour mes enfants quand je suis descendue de l'ambulance! Et oui, j'ai prévenu mon mari 5 mon seulement avant mon arrivée
Mes 3,6 et 9 étaient intimidés, surpris et déroutés de me voir, toute chancelante qui plus est. Des pleurs de décharge puis l'excitation pour les plus grands. Le plus petit plus en retrait, pas en forme. Il faisait mal au cœur...
Petit pépère a eu du mal à encaisser... Non seulement j'étais partie, mais maintenant que j'étais de retour, je ne pouvais pas le porter et il ne pouvait pas non plus se pendre à mon cou pour faire un câlin
Il est resté avec moi dans le lit, avec ses doudous au lieu d'aller se promener. Angoisses au moment du coucher, peur que je ne sois pas là au réveil. Angoisses le lendemain matin au moment de partir à l'école, peur que je parte... Le lundi soir, ça allait déjà mieux : j'étais toujours là
Sinon côté douleurs le transport allongée ce n'est pas de tout repos non plus, mais je n'aurais pas pu u rentrer assise. Quant à mon lit, y'a pas à dire, c'est un lit de compèt !!!